Je vous avais promis un post sur la fabrication du verre en Egypte suite
à deux articles récents ....
Si vous les avais manqué ....un clic : L'échoppe du souffleur de
verre
Comment résister à la magie de ces lampes ...
..alors je vais vous raconter l'histoire de leur fabrication !
Trés tôt, assis devant le four, le maître verrier célèbre un rituel.
Il
met des morceaux de verres dans la sole (al-tajin) qui doivent être
transformés en pâte.
Pour colorer la pâte, il ajoute la poudre de cuivre pour le bleu,
et le manganèse pour le violet, pour les autres couleurs,
il utilise tout simplement des tessons de bouteilles.
Puis,
il retourne la pâte colorée, avec une tige de fer recourbée (le kajak)
En soufflant dans sa canne, il y introduira les bulles de verres,
qui donnent cet aspect si particulier au verre égyptien.
Le verre Mouski.
La magie opère !!! comme un chef d'orchestre avec sa
baguette,
il façonne anses, cols, serpentins devant nos yeux!!
Il ne reste que très peu de maîtres verriers au Caire
Cette technique maîtrisée depuis les Ptolémées est en
voie de disparition,
du fait de la concurrence industrielle.
J'avais choisi ce plat pour l'imperfection de sa courbe, qui
lui donne toute son authenticité.
A revoir, un autre souffleur de verre, mais en Dordogne celui-là : Les billes
Source: "Egypte des mains magiques" de Denise Ammoun
(Ce livre est pour moi, un bel outil de documentation, pour tout
ce qui concerne les métiers de l'artisanat
égyptien.)